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Rapaces

" Ronde infernale " (Dozer + Sheek + Rapaces)


(Dozer)

suicidaire flambeur
ton monde s'immole
un chateau d'cartes
un coup d'vent
tout s'envole

société opium
pour mao cynique
population roulée
dans-une feuille d'impôt
démocratiqu'ment conique

un qui prend un taf
et bientôt 3 millions
qui scotchent le plafond
champagne et coke sur le buffet
boulettes de shit dans les bas-fonds

paris 40° à l'ombre
échec et serre
nous nous rapprochons
un peu plus des flammes
de l'enfer
écoute le vent qui se vénèr'
imagine une attaque
de mille éclairs
sur un site nucléaire
après le grand boom
plus que des mutants
pour insulter ta mère
et l'fantôme d'Alerty qui insiste :
"atmosphère, atmosphère ?"

2012, l'oiseau de paix
survole les terres des dragons
quelques humains sont ram'nés
captifs dans des wagons
les autres aux travaux forcés
se grattent les codes barres sur le front
leur âme est comme un océan de larmes
dans un monde perdu
ils ont vaincus
les larves et les tain-pus
mais ils nous cherchent
la vraie guerre commence
nous ne sommes pas marqués par la bête
nous sommes la résistance
nous ne sommes pas marqués par la bête
nous sommes la résistance

la vie n'a aucun sens
mais c'est un mensonge
babylone a.les.réponses
mais c'est un mensonge
chaque soir / je me prépare
aux mauvais songes
ils ont déjà décidé.du.monde
quand je m'allonge

si tu captes ce message
peut-être t'ont-ils déjà pris ton cerveau... ohohoh...

(Sheek)

ronde infernale
lutte et solution finales
le monde est-un Hénorme opital
et la folie y est nosocomiale

ronde infernale
lutte et solution finales
le monde est-un Hénorme opital
et la folie y est nosocomiale

tangibles morts-en avance sur l'horaire
ainsi se dérobant-à la vue dans leur-aire
des aigles de papier en habits noirs
se haussent du col blanc sous leur-entonnoir-ààà...
à éprouver en bons-ogres démagogues
le peuple dupé de gog et magog
mais les temps / de feu / de la prophétie
engloutissent-aussi les faux messies

sur la toile du tarbernacle / se refracte le halo de l'artefact
au théatre, un détestable cenacle joue en play-back ce spectacle
où la plèbe assiste comme comédienne à sa débâcle
"alla Scala" entrée en piste pour le 4ème acte

l'empire a son karma dans 3 kilos d'un phoénix
voire 6 jets d'un millilitre dans-1 film X
puis l'empire tire sa vigueur de son vice qui empire
il transpire mais-en sbire pour rien ne briserait l'emprise du vampire

feux croisés, sainte horreur,
le.commun, les-yeux-au ciel, mortel, calanche à.la.tâche
de reboiser le champ d'honneur-
pour des bébés bientôt cloués entre 4 planches-à.l'arrach'

où que(u) ce(u) soit,
quel(eu)que(u) soit l(e) régime(u),
comme(u) selon un principe(u) invariable(u)
.les même(u)s-ancestrale(u?)s dynasties de vouivre(u)s boulimique(u)s-et insatiable(u)s
font.de.la.masse grasse
au préjudice des dites "basses classes"
grugées par d'éculés.tours de passe-passe
'grand temps, décidément, qu'elles fassent face
ce - pen - dant (non...!)
son / plus-impatient croque'
doc(/)teur homo l'a encore face à sa glace -
lorsqu/'il invoque monsieur mysanthrope,
troque, pour que ce dernier fasse à sa place
le sale taf

ronde infernale
ronde infernale
le monde est-un Hénorme opital
le monde est-un Hénorme opital

ronde infernale
lutte et solution finales
le monde est-un Hénorme opital
et la folie y est nosocomiale

à la remorque de.la.procession des licteurs,
des centaines de millions d'électeurs
veulent faire valoir leur droit de changer de maître ;
berger promettant de.protéger.les.bêtes du danger.de.paître
du danger de naître
du danger d'être ou.de.n'être...
pas de ceux que l'on désigne dignes-à l'applaudimètre :
Bushers travestis en chirurgiens
gros bonnets affublés au goût phrygien

ou que ce soit
quelque soit le vainqueur
le.troupeau demeurre / le trinqueur

son existence passée à lanterner
interne et / interné
(bis)

soit ! qu'au ban, les marauds haïs par Thémis
se muent-en Jivaros, amis d'Artémis

(le monde comme un grand hopital
où la folie y est nosocomiale
une existence passée à lanterner
interne et / interne )

entre pains perdus, jeux truqués
(à) ruminer ses sens ensuqués
mordre
des appâts douceureux comme du poison dans l'eau
d'sorte qu'l'ordre
règne multipliant tes sanglots

continuellement sur les 5 continents
sous de malsains compliments
"reines et rois"-incontinents
édictent des comptines en
chiant dans les couches populaires
s'torchant (a)'vec la colère en corollaire
guerre / de qui réprime-qui tolère
(tolère) / m'en ronge et digère ses molaires

puis

brûlures et plaies qui suppurent
d'une / guerre d'usure, d'aimables murmures
et / si rup/ture, on suture
et / l'bonheur en cures de piqures
à/ des aliénés mis en culture
par / des pourritures pures et dures
cauchemars que la mémoire augure
quand dans les nues, les colombes kamikazes fulgurent /

brûlures et plaies qui suppurent
d'une / guerre d'usure, d'aimables murmures
et / si rupture, on suture
et / l'bonheur en cures de piqures
à/ des aliénés mis en culture
par / des pourritures pures et dures
aux / idéaux / leurs sépultures-
ca/ssandre venait-elle du futur ?!

(Rapaces)

Des fous t’ordonnent d’avancer et
Tu avances, Tu ne peux plus douter :
L’abomination est au bout du chemin
De la perpétuation capitaliste sans lendemains.

L’ordre marchand c’est l’apocalypse
Au compte goûte, l’atrocité s’immisce
Dans ton quotidien et ton intimité :
Tout est pollué, ligoté, formaté.

Des fous t’ordonnent d’avancer et
Tu avances, Tu ne peux plus douter :
L’abomination est au bout du chemin
De la perpétuation capitaliste sans lendemains.

Maintenant tu fais des enfants,
Sachant l’avenir sanglant,
Pourtant tu veux donner la vie
Mais la mort guette tes petits,

Cette mort violente, au visage d’épouvante,
Qui déchiquette déjà les mutants (es)
Etiquetés à la foire aux cerveaux
Où l’homme veau vaut moins qu’un glaviot…

Ou qu’un mégot : la flamme de la conscience
Eteinte, place à l’infâme omnipotence
Des sections de la fin, qui enfin reformées
Donnent l’ultime assaut programmé.

En périphérie du profit aseptisé
Le soldat rie face à la vie carbonisée,
Zélé, aveuglé par son objectif :
Sceller dans le sang l’asservissement définitif.

Les feux brûlent au loin ; tu vieillis dans la peur,
Ton confort a tué ta liberté.
Les gueux hurlent sans fin ; tu choisis la torpeur,
Ton or ne peut que puer l’infirmité.

Imiter le Maître, c’est tout ce qu’il te reste
Quand écraser les êtres n’est pour lui qu’un geste…
Le capital ne te charme que pour décimer
Cet élan vital, dernière arme des affamés.

Méticuleusement par la force et le mensonge
Le gouvernement de l’ordre avorte tes songes :
Le cauchemar du cataclysme nucléaire
Efface du « moi mitard » l’atavisme libertaire.

Le chaos s’annonce jusqu’au placenta
De ton ego, et le global thermostat
Tempère la planète aux degrés de l’enfer
Incinère la terre sous tous les hémisphères.

De hautes instances greffent la folle semence
Aux codes de tes sens, et la « fée démence »
Danse le bal de la haine aux ras de tes gènes
Dressés à jouer les rats à l’opéra des peines.

Aveugle tu beugles dans ton abattoir,
Dégueules, bien seul, et dans ton abreuvoir,
Ton labeur habituel est ton laminoir
Ton présent perpétuel est sans aucun espoir.

Des fous t’ordonnent d’avancer et
Tu avances, Tu ne peux plus douter :
L’abomination est au bout du chemin
De la perpétuation capitaliste sans lendemains.

Les soldats du patronat s'organisent
La populasse agonise
Aux basses tâches s'épuise
Devenu simple marchandise.

Sans avenir la vie se gâche
A produire à l'arrache
Un monde immonde où se lachent
La concurrence et le cash.

La misère partout s'épanche,
Etanche, chargée de revanche.
La faillite globale s'emmenche.
Le colosse flanche, penche, le chaos se déclenche.

Doctrinal est le système libéral
Dont l'élite est l'ancéphale,
Bénéficiaire principale
De la guerre totale.

Sous tutelle la masse trépasse,
cumule la sempiternelle angoisse.
Face à elle se révèle l'impasse :
Coriace et oppressionnelle menace.

Danse, danse, c'est la décadence
Dense dans l'indifférence.
Avance avec arrogance,
En transe. La folie mène la...

Danse, danse, c'est la décadence
Dense dans l'indifférence.
Avance avec arrogance,
En transe. La folie mène la danse. Danse !

Des fous t’ordonnent d’avancer et
Tu avances, Tu ne peux plus douter :
L’abomination est au bout du chemin
De la perpétuation capitaliste sans lendemains.

 

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